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Un Siècle d'industrie

+ d'infos sur le texte de Marc Dugowson
mise en scène Hugo Malpeyre

: Le spectacle - pistes de travail

Le Texte


L’auteur a écrit cette pièce qui commence en 1918 et se termine aujourd’hui en 34 tableaux ; ces derniers s’enchevêtreront les uns avec les autres pour aller vers une fluidité et une évolution sans que ni les personnages ni les spectateurs ne soupçonnent le pire. De par la langue non conformiste de l’auteur, un univers à la fois comique et inhumain se dessine, rendant les scènes toutes aussi sérieuses que décalées et dévoilent une écriture précise et contemporaine.


Les costumes


De 1918 à 2012… Je prends le parti de changement de costumes à la vue du public, (image ci-dessous) tout comme le vieillissement des personnages. Pour les costumes, ceux des comédiens, je choisi d’inscrire une intemporalité, dans un but ergonomique et aussi esthétique parce que les génocides ne sont pas que du passé, mais pourtant toujours ancré dans l’actualité. Le thème de l’enfance sera une source d’inspiration pour mettre en exergue les camps hitlériens créés pour les jeunes, mais aussi pour dénoncer l’endoctrinement enseigné aux masses.


L’image du temps


Par respect pour la pièce, je garde les dates et les lieux qui seront mis en avant par l’image et la vidéo. Les personnages eux-mêmes portent des outils de communication de différentes périodes dans le temps : machine à écrire, rétroprojecteur, Ipad. La lumière aura une place primordiale et fera l’objet d’une création, qui viendra aussi bien dessiner l’atmosphère qu’obscurcir l’ordre des choses ; des zones de lumières reflèteront à la fois les scènes d’intimité que deux endroits différents représentés pourtant par le même espace sur le plateau. (Erfurt-Allemagne/Auschwitz-Pologne)


Le plateau


En fond de scène, les comédiens et leurs loges, deux zones jumelles pour les changements de costumes. Au centre, une zone de jeu principale. Visuellement, le spectacle commencera dans un seul décor sobre et concret avec des tables et des chaises qui tireront vers le chao dû à la porosité de la zone de jeu et celle du non jeu. Au sein de la zone de jeu évoluera un cadre réaliste avec deux espaces scéniques : l’idée est celle d’avoir d’un côté le lieu où l’on parle, on signe des contrats, on ‘ignore’ ce qui se passe là-bas, en confrontation avec de l’autre côté, la réalité sur les lieux que peu pourront nier, plus la fin approchant inexorablement. Je cherche une situation qui puisse contraster l’atmosphère de ces deux endroits pour générer chez le public la mise en doute des personnages au fil du temps.


Le public & les comédiens


Comme en tout rôle, il va de soi de défendre son personnage, mais cette pièce demande un effort supplémentaire de taille pour l’interprétation puisqu’il est difficile de ne pas porter de jugements négatifs mais cela est d’autant plus impératif ici pour fortifier l’authenticité et la véracité du jeu et créer une compréhension et un lien avec le public. Je veux que ce dernier ressente les besoins des protagonistes. Un travail à la table important de décortication de chaque scène était nécessaire à la réflexion afin de renforcer l’intimité avec le public. Nous briserons cette barrière spectateur/acteur en l’intégrant dans le dispositif scénique.


Enfin, pour fortifier l’intemporalité, nous jouerons sur le jeu/non jeu et du théâtre dans le théâtre. Certaines scènes auront lieu au le proscenium ou hors scène (sur des marches, couloirs) ; ainsi, par volonté de rendre les spectateurs actifs, ils seront mis en scène sans avoir besoin de jouer.

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