: Présentation
Records naît d'un besoin de retour à l'autre et de cette sensation de vide, remède au trop-plein d'images et de discours. Les danseuses se réinventent dans un espace hors sol, dont elles frôlent ou repoussent les limites.
« Tout est toujours mémoire et fabrication de la mémoire que ce soit la sienne ou celle des autres » affirme Mathilde Monnier. Records, nouvel opus, s’en nourrit, une mémoire des corps autant que des musiques. Dans un décor comme un paysage constitué d’obstacles, les complices de la chorégraphe -six interprètes féminines - habitent cet espace mental. Mais pour Mathilde Monnier le mur est aussi « une figure d’appui. Une façon de figurer ce qui nous tient et nous retient ». Un mur ou une paroi « comme une page où se laisse plus facilement écrire la calligraphie des gestes ». La musique enfin servira de lien, portée par la voix de Barbara Hannigan, « Dans un travail d’horlogerie du mouvement, nous donnerons à voir et à entendre les détails et les circonvolutions des musiques choisies » ponctue la chorégraphe. Pour Mathilde Monnier il s’agit toujours de mémoire : celle de gestes qui cherchent à recomposer un rythme commun.
Philippe Noisette
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