1. L’absence d’actes et de scènes

Que pensez-vous de l’absence d’actes et de scènes ? Quel lien cela vous semble-t-il avoir avec l’histoire racontée ?

2. Le lieu de la rencontre est un théâtre

Le lieu de la rencontre est un théâtre, évoqué à deux reprises : p. 15 et p. 39-40. Comment interprétez-vous la phrase d’Œdipe : « Le théâtre sera mon tombeau » (p. 39) ? En quoi l’art théâtral est-il désigné ici comme sacré ?

3. Observez la première didascalie.

Quelle indication donne-t-elle sur la nature du spectacle ?

4. Les principales didascalies du texte :

Dans la nuit noire, le vent qui soufflait depuis des jours tombe enfin sans avertir. Un silence s’installe d’où bruit une clameur indiscernable, alors que deux ombres s’arrêtent, hébétées par ce calme brutal de la nature (p.13)
Un homme approche. Il s’arrête et tente de percer l’obscurité (p. 14)
Le Coryphée s’assoit. Il entonne un chant. (p. 16)
Le Coryphée, après un moment de silence, se met à chanter (p. 21)
Les rumeurs enflent au loin (p. 22)
On entend au loin les rumeurs violentes d’une foule scandant des slogans. Les sirènes des camions de pompiers et d’ambulance se mêlent à celles des véhicules de police (p. 27)
Sons des tambours au loin. Scansions typiques des grandes et violentes manifestations. (p. 32)
Silence. Le Coryphée se met à chanter (p. 37)
Le vent se lève (p. 38)
Œdipe meurt (p. 39)
Les rumeurs des cris et des manifestations, violentes et puissantes, enflent. (p. 40)

Quelle évolution suggèrent-elles du début à la fin ? Qu’indique leur relative rareté sur les mouvements des personnages ?

5. Recherche sur les évocations mythologiques

Faites une recherche sur les évocations mythologiques dans l’œuvre, et déterminez le lien avec le mythe d’Oedipe : Ariane et le Minotaure (p. 24-25, 28) ; Ulysse et Polyphème (p. 36)

4. Recherchez les évocations de l’enfance dans la pièce

et rapprochez-les de la phrase célèbre d’Incendies (du même auteur) : « L’enfance est un couteau planté dans la gorge. On ne le retire pas facilement ».