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Utopia (After The Walls)


: Note d'intention

2013, quelque part en Europe.


Bernard Loizeau est architecte et fondateur d’After The Walls Incorporated.


Depuis quelques années, il sillonne le pays pour y donner une série de conférences sur la relation de l’homme à son habitat.


Au travers d’UTOPIA, il nous livre ses visions de l’avenir : un rêve architectural sans précédent, véritable explosion utopiste, comme solution aux dés sociaux, démographiques et écologiques de notre temps.


À mi-chemin entre la conférence et la célébration, UTOPIA est un chant d’espoir adressé à l’humanité, une expérience unique dont nul ne sort véritablement indemne.




UTOPIA est l'élément ctif qui fera exister le point de vue de l’architecte dans la fable After The Walls (UTOPIA/DYSTOPIA).


Il s’agit d’une mise en scène théâtrale jouant sur les codes de la conférence.


Accompagné de son chien, il parcoure le chemin des utopies architecturales, projets réalisés ou non réalisés, gigantisme des uns, narcissisme des autres, pour inscrire sa proposition dans le contexte d’une réussite absolue - une réponse directe aux erreurs de ses pères.


“Je suis le fils de Dieu faché avec lui-même. je viens réparer les fautes de mes pères. ”


Partant du principe que seul un homme abrité peut rêver librement et que le rêve est une condition nécessaire à l’existence de l’homme, Bernard Loizeaux dénonce les erreurs architecturales du passé qui, à défaut d’abriter l’homme, renforcent son sentiment d’insécurité, de paranoïa et d’emprisonnement et l’empêchent par conséquent de se projeter dans un avenir quelconque.


Au cours d’une conférence, sorte de grand messe populaire, il prend le parti de la démolition comme solution au manque de place, de perspectives et d'ouverture propres au monde urbain contemporain, qu’il dit terminé, administré, comptabilisé. Un monde ayant totalement recouvert le chant/champ de l'utopie.


Faisant sa devise du très controversé "seule la main qui efface peut écrire le mot juste", Bernard Loizeaux propose de raser les villes de leurs erreurs passées - utopies modernistes, grands ensembles et banlieues en tous genres - afin d'y asseoir les bases d'un nouvel avenir.


Façonné sur le modèle de la tabula rasa, son projet entend faire de la place de manière spectaculaire, corriger les erreurs du passé, dans une discours corrosif sur les responsabilités de l'architecture passé et présente.


C'est au coeur d’une (dé)marche à la fois radicale et ambigüe que le spectateur est invité. Fustigeant les architectes, leurs ambitions, leur aveuglement et leur cynisme, Bernard Loizeaux se présente comme le nouveau messie, investi d’une mission d’apurement qui apportera la solution au mal-être des hommes.


UTOPIA s’achève sur une promesse et entame un processus qui mènera le spectateur vers son destin fictif : DYSTOPIA.

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