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Thérèse en mille morceaux

+ d'infos sur l'adaptation de Pascale Henry ,
mise en scène Pascale Henry

: Notes de mise en scène

Le travail d’adaptation du roman pour la scène oblige à une construction, dans l’écriture, des articulations du spectacle à venir.
Ce travail a donc d’ors et déjà orienté quelques uns des axes de mise en scène.
Thérèse sera entourée des figures qui peuplent le désordre intérieur dont elle est l’objet.
La mise en scène sera organisée autour de la fragmentation de sa parole et des différents espaces que cette fragmentation fait apparaître.


La figure divisée de Thérèse : elle fait l’objet dans l’adaptation d’une évolution ténue et précise qui tente de traduire le mouvement intérieur dont elle est l’objet.
Thérèse, en proie à deux voix dans un seul corps, Thérèse et le fantôme d’une petite fille, une petite fille prenant la parole à la place de Thérèse, Thérèse conversant avec la petite, Thérèse et la petite marchant de concert, puis la petite devenue Thérèse. Ainsi deux comédiennes porteront les multiples fragmentations de la parole de Thérèse.


Les personnages fondateurs : Ils sont à la fois, animés par la parole de Thérèse, dessinés par elle, surgissant de sa subjectivité et apparaissent aussi ponctuellement dans leur réalité propre.


Le mode de narration théâtral : Il s’agira de donner corps à l’errance de Thérèse au milieu de ces voix et à la mouvance perpétuelle de la réalité qu’elles ordonnent.
Tout part de Thérèse.
Il s’agira d’organiser sur la scène les « signes » métaphoriques de ce qui se passe à l’intérieur, faisant du théâtre là où la littérature donne à éprouver, à penser, à voir.
En ce sens, la narration épousera un constant va-et-vient, entre la mise en scène de ce qui se passe à l’intérieur de Thérèse et, de ce qui a lieu dans la réalité concrète et séparée d’elle.


C’est une quête, un voyage, une révolution, un mouvement de l’être qui s’origine d’un tremblement de terre souterrain et en ce sens la mise en scène devra en épouser le rythme, les heurts, en inventer les images et conduire ce mouvement vers «l’ailleurs ».


La scénographie : Elle nécessitera un plateau relativement important, pour permettre un morcellement de l’espace, une impression de perdition des corps dans cet espace trop vaste et trop vide, et devra donner en même temps une impression de clôture, de pesanteur, malgré l’extrême simplicité des éléments qui la composent.
Elle s’écrira à partir de quelques éléments très concrets sur lesquels reposent les articulations profondes du texte. Une porte et une fenêtre qui scandent et organisent l’affrontement mental entre ouverture et fermeture, désir et écrasement, immobilité et mouvement. Un gros fauteuil et un lit qui sont le siège d’enjeux de taille dans ce qui frappe Thérèse.
On pourrait imaginer que la scénographie réussisse en quelque sorte à les faire sur-apparaître.

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