: Notes de mise en scène
Un conte cruel. L’univers de la pièce par la violence qui s’en dégage, mais qui n’est
jamais montrée, conduit la mise en scène sur les chemins d’un conte cruel contemporain.
La mise en scène s’attache à faire surgir du réel le fantastique qui sous-tend le récit, ainsi que l’humour libérateur qui fait irruption dans le drame.
Les yeux d’Anna nous interrogent sur l’intolérance,
la différence des êtres, des sexes et les violences physiques ou psychologiques qui en découlent.
Tous les personnages de la pièce sont confrontés à la brutalité de notre société. Les non-dits, les frustrations, les peurs
s’accumulent, les plongeant dans un
tourbillon de questions sans réponse. Les monologues (les apartés) surgissent au creux des dialogues pour dévoiler une vérité, des interrogations, des rêves ou des angoisses. Les personnages en sortent plus humains face à un monde absurde et barbare qui se dérobe à leur compréhension.
La scénographie s’articulera autour de deux espaces. Un espace fait pour accueillir une sociabilité bourgeoise : l’appartement des Tombe, le cocon familial. Un salon avec
canapé, table basse, appliques, papier peint… Et puis il y a cette porte derrière
laquelle Anna s’est enfermée…
Le deuxième espace, l’extérieur avec tous ses dangers et ses fantasmes. Cet univers se transforme grâce à des bascules de lumière en univers onirique et maléfique révélant la familière étrangeté des êtres et des choses. Une architecture permettant aux murs
de l’appartement de s’ouvrir sur d’autres
espaces mettra en scène l’espace domestique
tout en proposant en arrière plan des visions
venant en contrepoints dramaturgiques de l’ailleurs.
Yamina Hachemi
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.