J’ai écrit un corpus de textes qui peu à peu, ont constitué les monologues intérieurs d’Adèle. Cette écriture initiale est notre boussole pour le travail d’improvisation et d’écriture au plateau avec l’équipe. J’ai défini trois espaces de narration et d’imaginaires, reliés, fondus les uns aux autres par le travail du son et de la vidéo.
- Celui de la parole introspective d’Adèle.
- Celui du présent des acteurs, des liens du quatuor : Adèle, Octave, Sonia et Kosta que nous co-écrivons ensemble au plateau.
- Celui des souvenirs, des déformations, qui surgissent par la mémoire d’un objet, d’une image, d’un mot, d’une sensation. Les temps alors se brouillent, entre le jour et la nuit, entre l’enfance et l’adolescence, entre le réel et la fiction.

Entre les résidences de travail, nous construisons une dramaturgie commune, colonne vertébrale, qui assemble et met en résonnance ces trois espaces.