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Présentation

Jeune officier de marine séjournant en Turquie, Pierre Loti visite ce pays, porte de l'Orient. Un jour, en marchant, il devine derrière les barreaux d'une demeure le visage charmant d'une orientale. Il tombe immédiatement sous le charme de cette femme dont il ne perçoit que les yeux : « Les prunelles étaient bien vertes, de cette teinte vert de mer d’autrefois chantée par les poètes d’Orient. » Cette odalisque mystérieuse s'appelle Aziyadé. Les deux amants que tout sépare, la langue, la religion, prennent l'habitude de se retrouver chaque nuit dans une barque. Aziyadé tombe éperdument amoureuse de Loti : « Tu es mon Dieu, mon frère, mon ami, mon amant ; quand tu seras parti, ce sera fini Aziyadé ; ses yeux seront fermés, Aziyadé sera morte. » Un jour l'ordre de départ arrive. Le bateau qui était en mission à Istanbul doit repartir en France. Les amants se séparent. Leur correspondance continue puis peu à peu le temps fait son oeuvre. Loti n'aura plus de nouvelles d'Aziyadé. Il l'oubliera, fera d'autres voyages. Dix ans après, Loti décide de repartir pour trois jours à Istanbul. Il veut retrouver la trace de son ancien amour. Dans les rues d'une ville, il cherche en vain auprès d'êtres qui l'ont connu. Il retrouve finalement la trace d'Aziyadé, elle est enterrée dans un cimetière à l'écart de la ville. Une ultime fois, il va visiter celle qui désormais repose dans le monde des morts.

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