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Ayelen Parolin ( Chorégraphie )


: Présentation

Pièce sans musique pour trois performeurs

À partir d’un vocabulaire chorégraphique volontairement restreint, économe, Ayelen Parolin lance trois interprètes dans un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé. Un jeu dont l’inachevé et le recommencement seraient les règles de base. Un jeu-labyrinthe. Un jeu musical… sans musique.


Car dans SIMPLE, la chorégraphe s’est privée d’un de ses principaux partenaires de jeu. Et comme la musique n’est pas au rendez-vous, c’est aux corps qu’elle embarque sur scène de l’inventer, de l’imaginer, de la jouer. À la recherche d’une pulsation vitale. À trois, en complicité, en connivence. Avec la puissance et la sincérité profondément humaine de l’idiot, du naïf, de l’enfant – là où tout est (encore) possible, de l’insensé à l’onirique.


Note d’intention


Si je désire aujourd’hui aller vers une forme de simplicité, ce n’est pas pour tendre vers une simplification, mais pour chercher à agir sans prétention, sans calcul, me débarrasser de la notion de sérieux, toucher à quelque chose de l’ordre de l’enfance, une naïveté absolue...


Comment interroger la simplicité en utilisant le mouvement comme moteur ? En tentant de prendre l’acte chorégraphique comme un jeu d’enfants ? En travaillant à partir de questions comme la naïveté, l’instinct, l’idiot ? Et comment, à partir de ces éléments-là, ouvrir un espace qui active l’imaginaire et engendre l’inattendu ?


Autant de questions qui sous-tendent ce trio, profondément inscrit dans la continuité de WEG (2019). Non seulement parce que ses trois interprètes (Baptiste Cazaux, Piet Defrancq, Daan Jaartsveld) font partie de cette pièce de groupe, mais avant tout parce que son processus est guidé par une même recherche à partir des notions de plaisir et de liberté dans le travail, par une même recherche également en termes d’authenticité, de singularités individuelles.


Une nouvelle approche que je voudrais ici approfondir, en assumant davantage la connivence et la communication entre les interprètes, et en privilégiant un certain rapport au jeu et à l’idiot comme impulsions d’écriture d’une danse à la fois pleine de frictions, de métissages inappropriés, de piratages incessants, et d’une légèreté inoffensive, détachée.

Ayelen Parolin

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