: Note du metteur en scène
Lionnel seul en scène, une barque, le vieux port. La
chaleur de l’été. Lui avec son costume noir de
noctambule. Son père en ciré jaune. Et les baigneurs
(hilares ?) qui les saluent. Ce sont des originaux !
Et le flot des souvenirs qui remonte à la surface. Des
histoires incroyables. Ce ne sont que des histoires
incroyables. Et pourtant elles sont vraies. Lui en colère
après son père qu’il adore, en colère après Marseille.
En colère après cette enfance, belle à pleurer, après
ces personnages, disparus aujourd’hui.
Il s’agit ici de nous, de parler de nous. Ce sont des
histoires de bruits et de fureurs comme on les raconte
dans le Sud. Ce sont des histoires à nous. Tout cela
n’est pas très sérieux, bien que très grave.
Lionnel seul. Avec la parole de Serge.
C’est un type qui nous raconte des histoires
incroyables.
C’est comme un souvenir d’enfance…
C’est le début du théâtre.
C’est comme une veillée où il y aurait un bavard.
Et ce bavard qui nous fait rire en fait, il est fou de
douleur.
Gilbert Rouvière
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