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Le Gang (une histoire de considération)


: Présentation

Lorsqu’un individu n’a pas accès à la parole, tôt ou tard, quelqu’un la prendra pour lui et écrira l’histoire à sa place. Pour déjouer cette fatalité, je souhaite redonner la parole à ceux et celles qui s’en sont vus spolié. Nous découvrirons dans un premier temps un être « marginal » et solitaire. Un braqueur.


Quelqu’un qui porte son regard plus loin afin de voir, connaître ou posséder ce qui était soustrait à sa vue. Il nous invitera à regarder autrement et nous montrera ce qu’il voit. Nous braquerons nos regards alors dans une même direction, invisible jusqu’alors. Nous découvrirons son projet.


En guide nyctalope, il convoquera un gang. Une fois réunis, les membres se donneront les moyens d’exister et de prendre place dans la fresque économique, sociale et politique française des années 80. À la fin de ce prologue, nous découvrions, lorsque la lumière pénétrera la boîte noire du théâtre telle « une boîte à sardines », le groupe réuni avec soin présent pour nous raconter une histoire. Celle du Gang des postiches…


Ce sera la fresque théâtrale de ces « postiches », narrée par un groupe qui a trouvé comment être considéré collectivement, au-delà de leur propre existence individuelle. Ils contrediront la rumeur, ce bruit sourd qui vient de nulle part mais qui se lit sur toutes les bouches. Ils donneront à voir les contours du mythe qui a été construit de toute pièce par la communauté autour de ces copains d’enfance de Belleville et Montreuil.


La presse, la Préfecture de Police, les gouvernements successifs, la mémoire populaire se sont racontés l’histoire de ce gang. Ils ont été tantôt considérés comme des hors la loi, des Robins des bois des temps modernes, des guérilleros urbains, les gauchistes révolutionnaires … Ils seront cinq au plateau pour raconter l’ascension spectaculaire et la chute de « Bada », « Soeur Sourire », « Dédé », « Pougache » et enfin « Bichon. » En « professionnel du braquage», ils porteront nos regards de spectateurs plus loin afin de nous donner à voir et à entendre ce qui était soustrait à la vue de tous… Qui mieux que ces transformistes, ces professionnels du « semblant » pour nous révéler ce qu’il y a derrière les apparats. Eux qui travaillent à mettre le masque dans le quotidien de leur savoir-faire ? Tous au service de cette grande illusion qu’est le théâtre, ce braquage consenti des sens et de l’esprit.

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