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Dernières critiques
mercredi 10 avril 2013
«Solness», le crépuscule de l’idole
Par René Solis
Les désarrois du maître Solness, on les comprend : il arrive un âge où ni le génie, ni la vanité, ni le pouvoir sur les autres ne suffisent à remplir le trou qui vous attend. Halvard Solness est un grand architecte norvégien. Dans sa jeunesse, il a construit des églises. Un jour, la...
jeudi 04 avril 2013
L’escalade du Théâtre de la Colline par la face Nord
Par Jean-Pierre Thibaudat
Le Théâtre de la Colline est le théâtre national le plus élevé de France. Comme le Mont Blanc, il est très visité. Deux spectacles y escaladent présentement une pièce. Deux œuvres qui nous viennent du froid, du grand Nord. Les alpinistes les plus aguerris ne sont pas à l’abri d’une chute, d’un faux pas, d’une erreur d’appréciation ou d’un changement de météo, qui fait que l’on peine à gagner le sommet. C’est ce qui vient d’arriver à Alain Françon...
mercredi 03 avril 2013
Solness le constructeur, une pièce sur l’échec
Par Pascal Riché
A voir, vraiment, la très intéressante pièce d'Ibsen, Solness le constructeur, mise en scène par le formidable Alain Françon, au théâtre de la Colline. Elle raconte l'histoire d'un "constructeur" sans diplôme d'architecte, artiste dont la vie est coincée depuis des années, à la suite d'un drame personnel. Il étouffe ses employés, il craint la jeunesse, il construit des foyers ennuyeux, et ne rêve de plus rien pour lui-même.Il va retrouver l'appe...
mardi 02 avril 2013
Par Marie Plantin
Toutes les critiques du spectacle Solness, le constructeur, par Pariscope et la presse spécialisée. A lire aussi : avis des spectateurs, vidéos et interviews des comédiens....
mardi 02 avril 2013
« Place aux jeunes ! », ou la vie après la Cerisaie
Par Judith Sibony
Il y a tout juste quatre ans, Alain Françon présentait au Théâtre de la Colline (Paris 20e), dont il laissait la direction à Stéphane Braunschweig, un spectacle bouleversant sur le passé perdu, les deuils impossibles, l’ambivalence des promesses. Avec sa Cerisaie (1904), en creux, il offrait surtout une définition de l’avenir comme exercice d’équilibre entre renouvellement et fidélité. Son héroïne, Lioubov, incarnée par Dominique Valadié,...
lundi 01 avril 2013
Par Jean Chollet
Architecte vieillissant de grande renommée Halvard Solness, exerce un pouvoir sans appel tant sur son épouse Aline que sur ses jeunes collaborateurs Ragnar Brovik, fils de Knut son prédécesseur à la tête de l’agence, et Kaja Fosil dont il est l’amant. Il craint d’être supplanté par la génération montante. Il est surpris par la visite inopinée de Hilde, jeune fille rencontrée dix ans plus tôt lors de l’inauguration d’une tour, durant laquelle il a...
lundi 01 avril 2013
un spectacle de grand charme et de finesse,
Par Brigitte Rémer
La pièce débute dans un cabinet d’architecture où sont affairés trois employés : à l’avant, Kaja Fosli, élégante jeune femme, concentrée dans les chiffres de son livre de comptes, (Agathe L’Huillier) ; plus à l’arrière, dans une pièce fermée où l’on peut voir, par la porte et la fenêtre ouvertes, un vieil homme mal en point, Knut Brovik, anc...
samedi 30 mars 2013
Solness le constructeur d'Henrik Ibsen
Par Joshka Schidlow
Alain Françon aime explorer divers pans de l'oeuvre des auteurs dont il se sent proche. A savoir Edward Bond, Tchekhov et Ibsen. C'est apparemment quand il se mesure à ce dernier qu'il est à son meilleur. Le constructeur Solness est un homme à qui tout semble réussir. Pourtant, comme Aline, sa femme qui, elle, ne masque pas sa dépression, il est manipulé par des ombres. Depuis l'incendie de la maison où ils vivaient, et dans laquelle elle a...
samedi 30 mars 2013
une version classique mais délicate du drame d’Ibsen
Par Gwénola David
« Vous n’avez jamais remarqué, Hilde, que l’impossible… vous attire pour ainsi dire, vous appelle ? » lance Solness dans l’élan d’une confession. L’impossible, vertigineux absolu, effroyablement excitant… sans doute cette quête irrésistible mine-t-elle en silence la destinée de ce constructeur d’empire sans royaume. Tout comme l’angoisse de se voir détrôné par la jeunesse concurrente et la douleur lancinante...
vendredi 29 mars 2013
Alain Françon sur l'échafaudage
Par Fabienne Darge
Les grands architectes ne sont pas toujours ceux dont le geste est le plus spectaculaire. Ainsi en va-t-il aussi bien d'Henrik Ibsen que d'Alain Françon, chez qui l'art le plus élevé ne fait pas dans l'esbroufe, mais relève d'une science des équilibres et de l'épure, et d'une haute conscience des humains qui habitent leurs constructions. Arrêtons -là la métaphore architecturale : Solness le constructeur, que met en scène l'ancien directeur du Thé...