jeudi 05 juin 2014
Des émois de l’adolescence à l’art d’être grand-père
Par Mireille Davidovici
«Ma chère Lison, te voici rentrée de mon enterrement…», dit une voix off tandis que le texte se déroule, en écriture cursive, sur un écran en fond de scène. Cadeau post-mortem à sa fille, ce journal n’est pas, à proprement parler, un journal intime, annonce son auteur, mais celui d’un corps, qu’il a commencé le 4 octobre 1936 et tenu de treize à quatre-vingt-huit ans. Toute une existence concentrée dans ce « jardin secret » qu’est le corps, bien...