Deux hommes.
A première vue, l'un bourreau, l'autre victime.
Mais les choses sont souvent plus compliquées qu'elles n'y paraissent, les apparences souvent trompeuses.
La pièce commence avec un homme pointant un révolver vers un autre. Ce dernier, s'il ne veut mourir, doit avouer.
Avouer quoi ? Lui même l'ignore mais il a sans doute fait quelque chose de sale dans sa vie.
Peu à peu, les rôles s'interchangent, la situation se complexifie.
On se rend compte que ces deux personnages jouent à un jeu, devant un public venu nombreux, et de loin, pour y assister.
Chacun doit tenir son rôle et le joue consciencieusement.

Rappelant les jeux du cirque lointains, « Big Shoot » est peut être la dernière émission TV de notre société d'image, où son aboutissement est la mise en scène orchestrée et spectaculaire de la mort d'autrui.