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Nature morte dans un fossé

+ d'infos sur le texte de Fausto Paravidino traduit par Pietro Pizzuti
mise en scène François Chevallier

: La Pièce

Une jeune femme nue retrouvée morte dans un fossé. Les personnages défilent à tour de rôle au commissariat pour faire leur déposition, apporter leur témoignage à l’inspecteur chargé de l’enquête. Face à la recherche de la vérité, un autre univers se révèle, celui de la nuit.


L’histoire se déroule dans une petite ville du nord de l’Italie, entre Gênes et Milan. Il y a deux ans peut-être ou trois. 1h00 du matin : une jeune fille, Elisa Orlando, est assassinée et son corps est jeté dans un fossé. 03h00 du matin : Un jeune homme, Boy, sort de boîte de nuit, il a un accident et découvre le cadavre. 04h00 du matin. Les policiers déterminent la cause de la mort : « la victime est morte… suite aux coups et blessures. » Une enquête éperdue s’engage. Seize heures plus tard le crime est résolu.


Avec Nature morte dans un fossé, Fausto Paravidino – la voix la plus éclatante de la dramaturgie italienne d’aujourd’hui – a écrit un fascinant enchaînement de monologues au présent de l’indicatif où tout est dit, où tout se dit, mais où rien n’est raconté. En accord avec cette écriture atypique, tour à tour poignante et hilarante, terriblement humaine l’Addition Théâtre nous donne à voir et à entendre deux univers : celui de la nuit avec des rapports humains pulsionnels et primitifs et celui du jour, avec la morgue, le commissariat, le paraître et les comptes à rendre.


Entre l’ombre et la lumière, entre le silence et le bruit, le spectateur est à la fois à distance de l’histoire qui se raconte et dans un rapport presque intime avec le récit des protagonistes.


Acteur, metteur en scène, traducteur de Shakespeare et de Pinter, scénariste, Fausto Paravidino est, à trente ans, la révélation de la scène italienne. Auteur d’une dizaine de pièces, il expérimente à chaque fois une forme nouvelle tout en affirmant son engagement politique. En dénonçant les travers de son monde, sans acrimonie, en faisant un poème de sa colère, en refusant de dissocier morale et politique, Paravidino marche sur les pas de Goldoni et de Dario Fo.

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