"Si la pièce est très bien écrite, elle ne serait rien sans son exceptionnelle troupe d'acteurs : leur investissement est troublant. La scène du théâtre se transforme au contact de leur entrain pour devenir - on y croit de toutes nos forces - une véritable salle de réunion. Leur interaction est d'une force communicative. Vraiment, pour le rythme, pour le message humaniste, pour tout le courage que Mécanique instable suggère, courrez-y !"...

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Le monde de l’entreprise est opaque, multiple, et en mutation permanente. En m’attaquant ce sujet via l’angle des SCOP, je veux en percer quelques-uns des mystères et explorer l’aspect méconnu et en pleine expansion de ces coopératives dont la majeure partie des employés sont aussi actionnaires.

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" C’est vingt ans d’une aventure autogérée qui nous est contée, avec toute la subtilité nécessaire dans la présentation les dilemmes qui en découlent : quelqu’un doit il commander ? Peut-on être à la fois patron et ouvrier ? Peut-on licencier ? Que faire des bénéfices ? L’intelligence de l’écriture consiste à mettre en évidence ces rapports de forces permanents et qui évoluent sans cesse sous des forme inédites... "...

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" Les réparties sont délicieusement cinglantes et souvent drôles malgré le navire qui prend l’eau… Une addiction qui se confirme par le suspens incroyable qui s’installe subrepticement et qui nous mène par le bout du nez avec une réelle jouissance... "...

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En présentant Mécanique Instable, Yann Rezeau se penche une fois de plus sur un sujet de société : l’entreprise. Monde complexe, où les rouages ne tournent pas toujours comme prévus, monde opaque où la hiérarchie est souvent mal acceptée, monde de négociations et de compromis où les rapports de force se heurtent aux intérêts personnels....

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" ... Yann Reuzeau, auteur et metteur en scène de cette représentation d’un réalisme quasi documentaire. C’est d’ailleurs la qualité première de cet artiste : s’intéresser de près à la trame de la société. Hier, la politique ou les exclus, aujourd’hui, le monde du travail. Un monde où le respect des règles n’empêche pas la violence de s’exercer."...

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" Comme l'écrit Bernard Dion dans sa critique de Marianne "C’est drôle, survitaminé, et finaud , évitant ainsi le piège de la caricature ou du texte à message". Mais aussi j'ai trouvé le jeu des comédiens très naturaliste, vivant et efficace : ils font passer bien des nuances...Chapeau ! "...

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Vingt ans après, la victoire n’est toujours pas assurée. Ne vous laissez pas rebuter par le sujet : Yann Reuzeau ne s’érige ni en économiste ni en militant. Il raconte son histoire sans manichéisme et crée des personnages étonnamment vivants. Homme de théâtre complet, il dirige ses acteurs de main de maître. Le spectacle tient de bout en bout en haleine....

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Le prisme de la scop par lequel il a choisi d'aborder le monde de l'entreprise ne manque pas d'intérêt. Il met en perspective l'organisation, les confrontations, les conflits et les difficiles prises de décision de ces salariés-actionnaires désormais liés les uns aux autres...

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Finalement, la démocratie depuis Athènes revient à savoir choisir ses représentants, et à assumer ensuite qu’ils nous représentent. Il n’y a pas de vote blanc dans l’existence. On est pris. Solidaire. Responsable. Vive le théâtre et vive(nt) les Scop ! ...

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