Le 16 octobre dernier, le Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi a abrité la représentation de la pièce “Loubna”, de la Suisso-Algérienne Nastassja Tanner, pour laquelle ce travail représente “une quête identitaire”.

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Du Selecto à la main et de la tarte engadine d’une autre, Nastassja Tanner nous a fait voyager entre ses deux cultures. Un one woman-show bien improvisé et un public accueilli avec convivialité, Loubna nous raconte des anecdotes personnelles, mais aussi celles de personnes qu’elle a rencontrées.

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"Le solo, présenté pour la première fois en Algérie a plu au public par le fait qu'il soit simple et issu du vécu des algériens. Un travail à saluer."...

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Parce que son prénom était impossible à prononcer pour ses grands-parents algériens, Nastassja Tanner est devenue Loubna et, à travers elle, toutes les femmes de sa famille maternelle. Elle livre un drôle et sensible portrait de femmes......

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Mais ces lazzis sont les chimères qui recouvrent la trappe au chagrin. Soudain, Nastassja Tanner, solaire dans sa robe turquoise, revit cette fin d’après-midi au hammam, où elle n’a pas compris la langue des femmes. La nuit tombe, une musique de fête gronde: l’exilée se fond dans un rythme de transe. Nastassja est alors de nouveau Loubna – titre de la pièce –, comme on l’appelait là-bas. A la sortie, c’est le chant de ses ombres qui vous escorte....

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Nastassja ou Loubna. Deux prénoms qui déclinent deux identités similaires et contradictoires, intrinsèquement liées et indissociablement séparées. Nastassja Tanner, c’est une jeune comédienne et autrice suisse de 29 ans, formée à la Manufacture de Lausanne. Loubna, c’est le prénom que lui donnent ses grands-parents algériens qui n’arrivent pas à prononcer son redoutable prénom aux consonances......

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