Pour Goldoni, comme pour Molière un siècle plus tôt, la comédie doit être un « miroir »; il s’agit, par le rire, de peindre les hommes d’après nature, de corriger leurs défauts, de montrer la société avec simplicité mais sans concession. Nous sommes donc à Venise, au XVIIIe, dans un appartement austère où règne en maître, Lunardo, un homme bourru qui tyrannise sa femme et sa fille. « C’est moi qui commande » clame-t-il au haut et fort en ......

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Au Théâtre du Vieux-Colombier, Jean-Louis Benoit met en scène «les Rustres». Dans Venise, au XVIIIe siècle, une histoire de mariage arrangé et de guerre des sexes, où se distingue un trio d’acteurs prodigieux de burlesque et d’agressivité....

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Machos, moches et méchants… Eh oui, voilà comme ils sont, ces Rustres que ce cher Goldoni croque à sa manière : avec un sens de l’observation rarement égalé, et un sourire amusé toujours teinté d’une légère mélancolie. Ainsi en va-t-il dans cette pièce absolument formidable, écrite par l’auteur vénitien aux alentours de 1760 et qui, curieusement (faut-il y voir le signe d’une résistance inconsciente, dans ce bastion longtemps masculin qu’a été la...

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Servi par un virevoltant Christian Hecq, la pièce de Carlo Goldoni bouleverse par son intuition historique, à l'heure où FN et islamistes font trembler la démocratie....

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S’emparant de la comédie du Vénitien Goldoni, Jean-Louis Benoît signe une charge joyeuse contre la bêtise, l’arbitraire des pères et des maris....

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Entre Jean-Louis Benoit et la Comédie Française, c’est un accord parfait. Démonstration en est faite une nouvelle fois avec cette mise en scène des Rustres, où l’ex directeur de la Criée est à son meilleur. La "comédie vénitienne en trois actes et en prose" de Goldoni se déroule à Venise, au moment du carnaval. Las, alors que tous s’amusent dehors avec les masques, le marchand Lunardo défend à sa femme et à sa fille de sortir. La jeune Lucietta,...

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La facilité déconcertante d’écriture de Goldoni -neuf pièces torchées en 1760 dont « L’Impresario de Smyrne », l’année où il écrit « Les Rustres » ! - et son art de composer ses pièces en en huilant avec gourmandise les rouages, se vérifie une fois de plus dans « Les Rustres »qui n’est pas une de ses « grandes » pièces, mais assurément l’une des plus acerbes et des plus drôles....

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"À la maison ! C’est moi qui commande" assène Lunardo, et les femmes sont censées rester au foyer. Mais on comprendra vite que tout n’est pas si simple. La troupe de la Comédie-Française nous présente Les Rustres de Carlo Goldoni....

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Emboitant le pas à l’excellentissime, impayable, unique zébulon cartoonesque Christian Hecq, génie comique absolu, neuf des membres de la troupe s’emparent avec une exquise folie, voire une outrance brillamment assumée, des “Rustres“de Carlo Goldoni, fameuse comédie moquant, condamnant obscurantisme et autoritarisme souvent vue dans le privé (Michel Galabru en donna au moins sept versions à lui seul !), sous la houlette d’un Jean-Louis Benoit...

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Le manifeste en forme de farce de Goldoni où la clairvoyance des femmes finit par triompher du despotisme conjugal et familial...

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