: Note de la metteur en scène
Imaginons que nous soyons convoqués à entendre ce qui ne peut s’entendre
On nous entraîne vers un lieu bien choisi, il fait déjà nuit…
Dans ce lieu a surgi un étrange campement que nous traversons avec la fraîcheur d’un promeneur surpris.
Imaginons que, là, des paroles dérobées au silence se mettent à vivre, un chœur de voix, le résidu sonore de deux cents vies, sur un siècle d’existence. Comme un paquet de voix en compression.
Le lieu, par sa sérénité, se prête au recueillement…
Les morts prennent la parole.
Ils mastiquent, ressassent. La catastrophe ne les a donc pas guéris de la vie !
Les morts nous retiennent donc captifs, ceux-là qui ne savent faire le deuil du monde.
Solange Oswald
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