mercredi 10 janvier 2018
L’homme brûlé de Christophe Tostain ou le prochain qu’on ne voulait pas (être)
Par Frédéric Dieu
Comment en vient-on à brûler un homme parce qu’il est étranger, différent, pas pareil ? Progressivement, pas à pas, presque naturellement semble dire Christophe Tostain dans sa pièce, "L’homme brûlé". Comme en écho à la banalité du mal si bien montrée par Hannah Arendt. Progressivement, à mesure que se diffuse, comme une maladie, un discours de haine et de mort et que se rétracte, parallèlement, la mémoire des grands crimes de l’histoire....