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Contact ou le syndrome de Frankenstein

+ d'infos sur le texte de André Rocques
mise en scène André Rocques

: Présentation

Début de l'histoire : en 2050, le théâtre a disparu. La mode est au Human 3D, un home cinéma permettant de voir apparaître les acteurs en hologrammes.  Adepte de ce nouveau procédé, pourtant scientifiquement controversé, le jeune Aldrin016 visionne le film Frankenstein.  Au fur et à mesure de son déroulement, des incidents se produisent. Aldrin016 est de plus en plus perturbé et finit par passer de l’autre côté du miroir…


Note de l'auteur : La mise en scène impose un rythme rapide, sur la brèche, les comédiens sont souvent en mouvement, un travail important sur le geste a été réalisé. Les personnages sont originaux et révèlent plusieurs facettes au fil de l’histoire. Confrontés à des situations extrêmes ou absurdes et des émotions fortes, ils gardent leur logique, et la pièce vire par instant vers le burlesque.


L’aspect cinématographique, justifié par l’intrigue, est omniprésent : enchaînement des scènes comme des plans de cinéma, vidéos en arrière fond, ambiances sonore et musicale, également de nombreuses références cinématographiques traitées avec humour interviennent tout au long de la pièce et servent son esprit ludique. Deux univers se marient dans le spectacle : le 19e siècle gothique avec le film de Frankenstein et un futur proche anticipé ; avec pour chacun d’eux leur propre langage, leurs costumes et accessoires caractéristiques. Les dialogues imaginés pour 2050 s’inspirent de la syntaxe des réseaux sociaux, mélangent différentes langues, et introduisent des expressions inventées très imagées.


Différents thèmes sont abordés tout au long de la pièce comme le rapport des humains aux nouvelles technologies et aux images et la déshumanisation qu’elles peuvent engendrer : relations brouillées entre parents et adolescents, perte du contact physique, angoisses existentielles, frontières floues entre le réel et le virtuel avec diverses mises en abîme. Néanmoins, ces sujets sont traités sur un ton décalé, au second degré, et la pièce demeure une comédie, dont l’intention première est de faire voyager le spectateur, avec l’espoir qu’il conservera au trajet retour une petite exoplanète d’imaginaire avec laquelle il pourra converser.

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