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Thierry Collet

France

Présentation

Passionné par la magie depuis son plus jeune âge, Thierry Collet rentre à 16 ans à l’Association Française des Artistes Prestidigitateurs et participe à de nombreuses compétitions magiques lors des congrès internationaux. Il passe son bac, s’inscrit en fac de psychologie et dans un cours de théâtre. Il rentre ensuite au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et, durant ces 3 ans de formation théâtrale, laisse la magie de côté : il ne sait pas encore comment faire le lien entre ces deux mondes.

Il est comédien dans de nombreux spectacles dont La pluie d’Eté de Marguerite Duras sous la direction d’Eric Vigner, Le Maître et Marguerite de Boulgakov monté par Lisa Wurmser. Ces dernières années, il est souvent «acteur/magicien» dans des projets que mêlent des effets magiques à la représentation théâtrale – Le Rêve du Général Moreau de Klabund dirigé par Jean Lacornerie, Katarakt de Rainal Goetz monté par Roland Auzet.

Les liens qu’il tisse entre magie et théâtralité s‘affirment. Des metteurs en scène de théâtre et d’opéra le sollicitent pour concevoir des effets magiques pour leurs spectacles. Au-delà d’une prestation technique, c’est toujours une réflexion dramaturgique autour d’une oeuvre, d’une esthétique ou d’un propos. Il travaille entre autre avec Yannis Kokkos, Laurent Laffargue, Alain Barsacq.

La formation du magicien l’intéresse. Il dirige des stages en direction de publics divers : comédiens amateurs, détenus, enseignants, architectes, etc. Il forme également des artistes professionnels – au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique notamment. C’est un enseignement qui accompagne sa démarche de renouvellement des codes, de l’esthétique et de la dramaturgie de la magie.

Il conçoit et dirige quatre spectacles qui creusent plus intimement la recherche de sens dans la magie. Dans L’Enchanteur, 1997, il raconte la quête du Graal avec des jeux de cartes. Maître Zacharius d’après Jules Verne, 2000, et L’Ombre d’après Andersen, 2003, sont des spectacles narratifs et dialogués où les effets de magie ponctuent et prolongent l’action. Même si c’est faux, c’est vrai, 2007, est un solo interactif qui mêle textes littéraires, parole personnelle et effets magiques pour interroger la fragilité de nos perceptions.

Il poursuit avec Influences un cycle de travail sur le mentalisme.

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