Auteur, metteur en scène, scénographe et comédien, il compte aujourd’hui à son actif, une quarantaine de réalisations, allant du théâtre classique au théâtre contemporain : Pinter, Sade, Bossuet, Federico Garcia Lorca, Jean-Claude Grumberg, Dario Fo, Michel Azama, John Ford, Molière, Thomas Bernard, Martin Crimp...

Attaché à la force et à la beauté des textes autant qu’à la préservation d’un théâtre qui rend à l’acteur sa place de premier plan, il s’attache à faire coexister le plaisir et la rigueur, en défendant des projets artistiques originaux et ambitieux. Ainsi, a-t-il entamé voici vingt ans, un travail sur l’art oratoire en interprétant, dans les plus grandes églises et cathédrales de France, deux sermons de Bossuet le sermon du mauvais riche et le sermon sur la mort.
Le Phèdre de Platon, qu’il a adapté et interprété au Festival d’Avignon s’inscrit dans cette continuité, celle d’un théâtre qui interroge sur ce que nous sommes et où celui qui vient à la représentation doit en sortir “plus riche“ que lorsqu’il y est entré.

Son attirance pour les lieux insolites a amené Patrick Schmitt à créer son propre théâtre dans une ancienne usine de métallurgie au cœur de Nanterre : La Forge, lieu de résidence de sa Compagnie. Il y a notamment mis en scène l’Amant de Harold Pinter, Dommage qu’elle soit une putain de John Ford, le Faiseur de théâtre de Thomas Bernhardt, la Campagne de Martin Crimp... et puis encore George Dandin de Molière, repris dernièrement au Théâtre de l’Épée de Bois / Cartoucherie.