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Marie Demesy

France

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Présentation

Fille de militaires, Marie sillonne la France, logée en Instituts de Gestion Sociale des Armées. À l’adolescence, elle se stabilise à Lorient (56) où elle rencontre au lycée Chloé Dabert et Sébastien Eveno. Elle est ensuite admise en classe préparatoire à Guist'hau-Nantes en spé. théâtre, où elle s'ennuie. Elle rompt avec la prépa quand elle est acceptée comme comédienne en CEPIT (Cycle d’Enseignement Professionnel) le CRR de Poitiers. Parallèlement, elle obtient une licence d'études théâtrales et cinématographiques mention Très Bien.

En 2017, elle intègre le département mise en scène de l'ENSATT sous la direction de Guillaume Lévêque et y travaille, entre autres, avec Stéphanie Bégain, Guillaume Vincent, Laurent Gutmann, Samuel Gallet, Philippe Delaigue... Elle y met en scène des pièces de Lars Norén, Edward Bond ou Henrik Ibsen, parfait sa formation de comédienne grâce à une porosité avec le département Jeu, et se lie avec les écrivain·e·s dramaturges dont Pierre Koestel, Marcos Caramès-Blanco, Héloïse Desrivières et Hurcyle Gnonhoué.

L’année 2020 est marquée à la fois par sa rencontre avec Wajdi Mouawad pour Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge et par son projet de sortie d’ENSATT, une mise en scène de La Vision des choses de Lydie Tamisier. En 2021, après avoir mis en scène La Ceriseraie de Pierre Koestel à Cotonou au Bénin, elle collabore avec Alix Mercier autour du livret d’opéra d’Ariane et Barbe-Bleue de Maeterlinck adapté en théâtre d’objets, et collabore à la mise en scène de Brazza-Ouidah-Saint-Denis d’Alice Carré.

Elle partage désormais ses travaux entre jeu et mise en scène : en 2022, elle joue pour Georges Lavaudant dans Quand plus rien n’aura d’importance – elle est assistante à la mise en scène, pour Un Siècle, puis pour Les Autres, spectacles de Carole Thibaut. Surtout, Marie engage avec la Compagnie M77, Jeune Qui Veille de Lucie Vérot, où Myrtha, vieille créole morte toute seule chez elle, revient nous hanter pour exiger une veillée funéraire.

Ce spectacle entame un travail au long cours que Marie souhaite mener autour du deuil, soit la possibilité d'une expérience du théâtre comme rite funéraire - sublimation collective et joyeuse de la perte : "la joie à l’idée de l’existence du vivant, et d’en être. - partager avec les autres vivants une communauté de destin et une vulnérabilité mutuelle" (Baptiste Morizot)

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