Quelques jours après la disparition du dramaturge et patron d'entreprise Michel Vinaver, les metteurs en scène Alain Françon et Christian Schiaretti évoquent celui qui assurait n'avoir "rien à dire" mais qui a laissé une des œuvres majeures du théâtre contemporain.

Quand on lui confie les clés du Théâtre National Populaire, Christian Schiaretti s’inscrit franchement dans une histoire politique: celle de la décentralisation, de l’attention au public, de la démocratisation culturelle.

Jeune directeur d’institution, plein d’ambition pour son théâtre rémois, Christian Schiaretti ancre sa pratique dans un respect absolu du texte dans lequel il fonde une esthétique, et une éthique théâtrales.

Au début des années 80 Christian Schiaretti ancre ses deux pieds dans deux institutions parisiennes: le Festival d’automne où il fréquente une certaine avant-garde théâtrale, et le Conservatoire supérieur d’art dramatique, où il étudie avec les plus grands.

Issu d’un milieu parisien et ouvrier, Christian Schiaretti découvre le théâtre presque par hasard en travaillant pour le Festival d'automne, qui dans les années 70 découvre et produit de grands artistes du théâtre mondial.

Né en 1955 Christian Schiaretti grandit dans un Paris ouvrier, où la culture est réduite à portion congrue, mais où il découvre fasciné la grande littérature.

Dans cette Masterclasse, le directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne Christian Schiaretti, s'exprime sur le sens politique et artistique du mot « populaire » accolé au théâtre, et rend compte de son amour du vers.

Dans cette Masterclasse, le directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne Christian Schiaretti, s'exprime sur le sens politique et artistique du mot « populaire » accolé au théâtre, et rend compte de son amour du vers.

Nos critiques nous conseillent-ils d'aller voir “La Locandiera” de Goldoni, “L’Ecole des femmes” de Molière, “L’Echange” de Claudel, “La Machine de Turing” de Benoît Soles, “Berlin Kabarett” de Stéphan Druet, “La Conversation” de Jean d’Ormesson, “Jean-Paul Gaultier Fashion Freak Show” de Jean-Paul Gaultier... ?

Pour les 150 ans de la naissance du poète et dramaturge Paul Claudel, regards croisés de deux metteurs en scène, Eric Vigner et Christian Schiaretti, qui respectivement mettent en scène Claudel à travers deux pièces : "Partage de Midi" et "L'Echange". Faut-il comprendre Claudel ? Si oui, comment ?

Dans cette Masterclasse, le directeur du Théâtre National Populaire de Villeurbanne Christian Schiaretti, s'exprime sur le sens politique et artistique du mot « populaire » accolé au théâtre, et rend compte de son amour du vers.

«La règle du jeu», Renoir/«L’amante anglaise», Duras/«Scènes de la vie…», Bergman/« La tragédie du roi Christophe », Césaire/«Bankable», Madral/«Un animal de compagnie»/Veber

A la table de Ping Pong ce soir Christian Schiaretti qui met en scène "la tragédie du roi Christophe" au théâtre des Gémeaux à Sceaux et Dieudonné Niangouna et Diarétou Keita pour « Antoine m’a vendu son destin, sony chez les chiens » du 21 février au 18 mars au théâtre de la colline

En compagnie de Christian Schiaretti (metteur en scène, directeur du TNP à Villeurbanne), nous écouterons et commenterons les voix de plusieurs grandes Phèdre, de Sarah Bernhardt à Dominique Blanc (mise en scène par Patrice Chéreau) en passant par Valérie Dreville, Nada Strancar (mise en scène par Antoine Vitez), ou des tragédiennes plus « classiques » comme Maria Casares, Sylvia Montfort et Marie Bell.